Politique agricole La production de fruits et légumes locaux Entrevue avec le Lëtzebuerger Landesuebstbauveraïn et la Fédération horticole luxembourgeoise

Politique agricole

(de g. à dr.) Niki Kirsch (président d’honneur FHL), Claude Kirsch (membre du conseil FHL), Conny Van De Sluis (vice-président FHL), Ernest Brandenburger (président FHL), Martine Hansen (ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Viticulture), Jean-Claude Muller (président LUV), Josiane Walentiny (coordinatrice FHL), Nico Hoffmann (membre du conseil LUV), Andreas Löbke (membre du conseil LUV), Batty Koepgen (membre du conseil LUV), Patrick Wester (vice-président FHL)
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Martine Hansen, ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Viticulture, s’est réunie avec les représentants du Lëtzebuerger Landesuebstbauveraïn et de la Fédération horticole luxembourgeoise.

L’échange a permis de faire le tour des sujets d’actualité importants qui conditionnent le développement de la fruiticulture, du maraîchage et de l’horticulture.

Parmi les défis majeurs au décollage de la production de fruits et légumes locaux figurent un meilleur accès à l’eau d’irrigation et la possibilité de construire des serres agricoles. Martine Hansen souhaite « avancer dans ces thématiques, la diversification de l’agriculture étant une priorité de la politique agricole nationale ». La ministre est ouverte à l’organisation d’une 2ième édition de la réunion « Waasserdësch » avec le ministère de l’environnement et le secteur. Selon Martine Hansen, il faut créer des conditions-cadre qui permettent aux exploitants d’utiliser des techniques d’irrigation horticole innovantes et de récupérer l’eau de pluie, en se basant sur les résultats des projets pilotes récents et le retour des expériences. Martine Hansen entend aussi aborder la question des autorisations de bâtir dans les zones vertes pour les exploitants agricoles et horticoles lors de la réunion du « Landwirtschaftsdësch » du 4 mars.

La fruiticulture et l’horticulture ont besoin d’être à la pointe des techniques culturales innovantes. Le Lëtzebuerger Landesuebstbauveraïn et la Fédération horticole luxembourgeoise ont réitéré leurs besoins en conseil et en formation continue spécialisée. Martine Hansen a confirmé que des analyses étaient en cours afin d’élargir les compétences de l’Institut viti-vinicole aux secteurs fruitier et horticole pour en faire le point de contact central pour accompagner ces secteurs.

Enfin, des procédures administratives plus flexibles pour le recrutement de main-d’œuvre saisonnière et la promotion des fruits et légumes locaux dans la restauration collective étaient les autres sujets évoqués.

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