Communiqué de presse
Martine Hansen, ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Viticulture, a participé aujourd’hui, 17.11.2025, au Conseil "Agriculture et Pêche" de l’Union européenne à Bruxelles.
Le point-clé de ce Conseil était le débat d’orientation sur le ciblage des aides aux agriculteurs et sur la sécurité alimentaire, dans le contexte des discussions sur la réforme de la Politique agricole commune post-2027.
Martine Hansen a rappelé que pour développer la production agricole et renforcer la souveraineté alimentaire, l’UE nécessite une PAC forte, adaptée aux spécificités des pays membres, et un budget dédié sécurisé, à hauteur de nos ambitions.
Un premier élément de ciblage des aides est lié à la définition des bénéficiaires. Martine Hansen propose de réserver les aides au revenu sur les agriculteurs actifs dont le revenu provient majoritairement d’une activité agricole productive.
Par ailleurs, le système de dégressivité des aides, proposé par la Commission, n’est pas adapté au secteur agricole luxembourgeois, et risque de freiner la relève générationnelle. En effet, selon Martine Hansen, près de 50% des jeunes agriculteurs seraient affectés négativement par ce système.
La ministre luxembourgeoise propose :
Marchés agricoles et relations agroalimentaires entre l'UE et l'Ukraine
Martine Hansen est intervenue pour réitérer la solidarité du Luxembourg avec l’Ukraine. Elle a souligné que les accords commerciaux devraient contenir des dispositions réciproques sur les normes sanitaires, de bien-être animal et d’environnement. « Il faut assurer des conditions équitables des conditions équitables aux producteurs européens par rapport à leurs concurrents des pays tiers. »
Les ministres ont aussi critiqué dans ce contexte les investigations anti-dumping de la Chine dans le secteur de la viande porcine, qui pèse sur le secteur porcin européen.
Paquet simplification pour la santé des végétaux
Les ministres ont échangé sur la santé des végétaux. Martine Hansen a plaidé pour soutenir l’innovation, l’agriculture de précision et un système d'autorisation plus efficace qui permettra d’accélérer l'accès au marché des produits de biocontrôle et des biopesticides.
Enfin, la ministre luxembourgeoise salue l’intention du Commissaire Várhelyi de répondre à sa demande de réviser les tolérances à l'importation pour les produits phytopharmaceutiques non approuvés au sein de l'UE dans le cadre de ses projets de simplification. L’objectif est de protéger la santé humaine et l'environnement et d’assurer des conditions de concurrence loyale pour nos agriculteurs.
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