Politique agricole Échange de vues sur l’état d’avancement des PSN Claude Haagen au Conseil « Agriculture et Pêche » du 25 avril 2023 à Luxembourg

Politique agricole

Claude Haagen, ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural, a participé à la réunion du Conseil « Agriculture et Pêche » de l’Union européenne ce mardi, 25 avril 2023 à Luxembourg.
© European Union

L’agenda du Conseil a été dominé par le sujet sensible des mesures unilatérales qu’ont imposé la Pologne, la Hongrie, la Bulgarie, la Roumanie et la Slovaquie pour limiter l’accès à leurs marchés aux produits agricoles ukrainiens et protéger leurs agriculteurs. En effet, l’arrivée massive du blé ukrainien en transit dans ces pays limitrophes vers d’autres pays européens fait pression sur les prix locaux. L’Union européenne propose de soutenir les agriculteurs concernés à hauteur de 100 millions d’euros. Face à cette situation, Claude Haagen se dit inquiet et préoccupé : « Les mesures unilatérales prises par ces Etats membres sont contraires à la libre circulation des marchandises et nuisent à la crédibilité de l’Union européenne. » Quant aux aides financières que la Commission européenne propose de débloquer, le ministre luxembourgeois soulève la question de la source de financement, et plaide pour une position unie et solidaire au sein de l’UE.

La mise en œuvre de la Politique Agricole Commune était un autre sujet de discussion. D’après Claude Haagen, la mise en œuvre des plans stratégiques nationaux demande trop d’efforts aux administrations et aux bénéficiaires des fonds de la PAC : « Nous avons raté un des objectifs affichés de la réforme de la PAC : celui de la simplification ! Il faut simplifier là où c‘est encore possible et accorder un temps d’adaptation aux Etats membres avant d’évaluer les effets de cette réforme. »

Enfin, les ministres entendent surveiller et réduire la présence de substances poly-fluorées nocives pour la santé. Ces composés chimiques sont présents p.ex. dans les accessoires de cuisine antiadhésifs, ou encore les emballages de la restauration rapide, et entrent en contact avec l'eau potable et les denrées alimentaires. Claude Haagen confirme que le plan de contrôle de l'administration luxembourgeoise vétérinaire et alimentaire prévoit le prélèvement d’échantillons sur des denrées alimentaires. Au cours des dernières années, le Luxembourg avait déjà analysé les eaux embouteillées sans constater des non-conformités.

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