Communiqué de presse
La ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Viticulture, Martine Hansen, a participé au Conseil « Agriculture et Pêche » de l’Union européenne, réuni à Luxembourg les 23 et 24 juin 2025.
Une PAC forte pour la souveraineté alimentaire
Lors du Conseil, 20 ministres de l’Agriculture, dont Martine Hansen, ont exprimé leur attachement à une politique agricole commune forte, autonome et stratégique, indispensable pour assurer la souveraineté alimentaire de l’Union européenne. Martine Hansen a aussi rappelé que les décisions politiques sur la PAC doivent impérativement rester entre les mains des ministres de l’Agriculture.
Simplification de la politique agricole
La ministre a salué le premier paquet de simplification présenté par la Commission, tout en insistant sur la nécessité d’éviter toute charge administrative supplémentaire pour les exploitations agricoles. Elle a salué la proposition d’une application plus souple de la conditionnalité pour les exploitations biologiques, mais elle a demandé que cette simplification soit aussi appliquée aux fermes en conversion ou partiellement convertie en agriculture biologique.
La ministre a également rappelé que la récente législation européenne sur la déforestation (EUDR) constitue un exemple typique de réglementation qui risque de générer une surcharge bureaucratique disproportionnée pour les exploitations situées dans des pays où la déforestation ne pose pas de problème.
Protection des dénominations traditionnelles
Martine Hansen a soutenu l’initiative visant à protéger les dénominations traditionnelles des denrées alimentaires d’origine animale. Elle a souligné qu’il est essentiel de faire la distinction entre produits d’origine animale et alternatives végétales, afin de garantir une information claire et transparente au consommateur. La ministre a appelé à l’utilisation de définitions précises sur l’étiquetage de ces produits
Alignement des normes pour les produits importés
Concernant l’alignement des limites maximales de résidus (LMR) de pesticides appliquées aux importations, la ministre a insisté pour que les produits provenant de pays tiers respectent pleinement les standards européens, condition indispensable pour préserver la compétitivité des agriculteurs de l’UE et garantir une concurrence loyale.
Pour un commerce équitable au service de l’agriculture européenne
Finalement, la ministre luxembourgeoise a soutenu la proposition de la présidence d’établir une liste de principes généraux qui devraient être à la base de toutes négociations commerciales, tels que des études d’impact qui prennent en compte les aspects environnementaux, sociaux et de bien-être animal, des dispositions contraignantes et transparentes pour le respect des normes ou encore l’application du principe de réciprocité.
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